Le Festival de Cannes, ce n’est pas seulement des films et des flashes. C’est un véritable théâtre d’images, un podium mondial où chaque apparition peut valoir de l’or en termes de notoriété. En 2025, une invitée a particulièrement fait parler d’elle : Capucine Anav, venue fouler le tapis rouge dans une robe si transparente qu’elle a fait vaciller le protocole. Mais derrière ce buzz visuel, ne se cacherait-il pas une stratégie bien plus affûtée qu’il n’y paraît ?
Sommaire
ToggleQuand la robe devient un message
Une transparence assumée
La robe, signée Hassidriss, semblait flotter sur sa peau telle une brume scintillante. Entièrement translucide, elle laissait deviner le corps de Capucine sans détour, jouant sur une esthétique à la frontière entre sensualité et provocation.
Mais il n’y a pas que la robe qui mérite l’attention. Le look dans son ensemble était millimétré :
- Make-up : confié à @makeupbynsr.l, un maquillage frais, glowy, soulignant les yeux sans alourdir.
- Hair : une coiffure ondulée signée @alexis__mercier, naturelle mais travaillée.
- Stylisme : orchestré par @antoineschmidtvb, connu pour ses choix pointus et audacieux.
Tout dans ce look criait “calculé”. Et si c’était justement le but ?
Cannes, scène de l’audace féminine
Capucine n’est pas la première à bousculer les codes à Cannes. On se souvient encore de Bella Hadid et sa robe fendue jusqu’à la taille, ou de Julia Fox et ses looks quasi post-apocalyptiques. À chaque fois, on crie au scandale… avant de liker, partager, commenter. Le festival, malgré son apparente rigueur, est devenu un lieu d’expression artistique autant que politique. Et la mode, ici, parle fort.
Stratégie ou provocation ?
Capucine Anav : un parcours tout sauf anodin
De ses débuts à la télévision jusqu’à aujourd’hui, Capucine a su naviguer les eaux parfois troubles de la notoriété. Si certains la cantonnaient à la téléréalité, elle a pris des virages inattendus : théâtre, chroniques, mode. Son apparition à Cannes, loin d’être accidentelle, s’inscrit dans un parcours où chaque image compte. Et celle-ci, elle va l’accompagner longtemps.
Le marketing du corps : arme ou piège ?
En 2025, le buzz ne se crée plus seulement avec des mots. Il se construit en pixels, en stories, en hashtags. Une robe comme celle-là ? C’est du contenu viral prêt à l’emploi. Et soyons honnêtes : dans une ère où l’attention est la monnaie la plus précieuse, choquer (un peu) est parfois le seul moyen de capter les projecteurs.
Mais ce jeu-là est risqué. Où se situe la frontière entre affirmation de soi et surexposition ? Et surtout, qui décide de cette ligne rouge ?
Liberté vestimentaire : un débat toujours genré
Qui décide de ce qui est “approprié” ?
“Indécent”, “inadapté”, “provocateur”… Les adjectifs pleuvent quand une femme ose trop en montrer. Pourtant, dans un même festival, on tolère volontiers les torses nus sur la plage ou les chemises déboutonnées jusqu’au nombril. Le deux poids, deux mesures reste flagrant.
Ce que Capucine a bousculé, ce ne sont pas que les convenances vestimentaires, mais surtout la norme du bon goût telle que dictée (trop souvent) par un regard masculin dominant.
Empowerment ou hypersexualisation ?
Le débat est vieux comme le monde : montrer son corps, est-ce s’en libérer ou s’y soumettre ? Dans ce cas précis, la réponse n’est pas tranchée. Capucine semble avoir pris le pouvoir sur son image, et personne ne l’a obligée à porter cette robe. Mais dans une société où les femmes sont continuellement évaluées sur leur apparence, difficile de prétendre qu’il n’y a pas d’arrière-plan sociétal à ce choix.
Ce que cela nous apprend sur notre époque
Ce buzz n’est pas seulement une anecdote fashion. Il reflète l’état de notre rapport à l’image, au corps et à la visibilité. Aujourd’hui, être vue, c’est (presque) tout. Et Capucine Anav l’a bien compris. Que l’on adhère ou non, elle a su tirer son épingle du jeu dans un festival où il est de plus en plus difficile de se démarquer.
Et nous, on en pense quoi ?
Chez Celluloidz, on ne va pas jouer les gardiennes du bon goût. Mais on s’interroge : pourquoi une robe dérange-t-elle plus qu’un comportement déplacé ? Pourquoi ce sont toujours les femmes qu’on scrute avec une loupe ?
On peut critiquer, s’interroger ou applaudir. Mais une chose est sûre : Capucine a gagné la partie de la visibilité. Et en 2025, cela vaut peut-être autant qu’une palme d’or.