Le somnambulisme, phénomène mystérieux et intrigant, suscite souvent un mélange de curiosité et d’inquiétude. Qui n’a jamais entendu dire qu’il ne fallait surtout pas réveiller un somnambule ? Mais cette affirmation est-elle véridique ? Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes du somnambulisme, depuis ses causes jusqu’aux approches thérapeutiques recommandées.
Quels sont les symptômes et causes du somnambulisme
Symptômes évidents du somnambulisme
Le somnambulisme se caractérise par une série d’activités motrices réalisées en état de sommeil profond. Cela peut aller de la simple marche jusqu’à l’exécution de tâches plus complexes comme parler ou obéir à des ordres. Les épisodes de somnambulisme durent généralement moins de dix minutes, mais peuvent se répéter plusieurs fois au cours de la nuit.
Causes sous-jacentes du somnambulisme
Il s’agit principalement d’un trouble infantile – touchant majoritairement les enfants et adolescents de moins de 16 ans. Son apparition peut être liée à divers facteurs tels que le stress, l’anxiété ou certains médicaments. La génétique joue aussi un rôle important : le risque est plus élevé si un parent proche a été ou est somnambule.
Après avoir identifié les symptômes et les causes qui définissent le somnambulisme, il est intéressant de se pencher sur les différentes catégories de somnambules.
Les différents types de somnambules
Somnambules actifs
Ce sont ceux qui réalisent des actions complexes pendant leur sommeil : ils peuvent se lever, marcher, voire réaliser des tâches ménagères ou parler. Leur activité est souvent intense et peut parfois conduire à des situations dangereuses.
Somnambules passifs
A l’inverse, les somnambules passifs restent généralement assis dans leur lit, murmurant parfois quelques phrases inintelligibles. Ils sont moins susceptibles de se mettre en danger durant leurs crises.
Maintenant que nous avons décrit les comportements typiques des somnambules, il est nécessaire d’examiner ce qu’il se passe réellement dans le cerveau lors du sommeil somnambulique.
Comprendre le fonctionnement du cerveau pendant le sommeil somnambulique
L’activité cérébrale en état de sommeil profond
Durant le sommeil profond, phase durant laquelle se déclenche le plus fréquemment le somnambulisme, le cortex – partie du cerveau responsable de la conscience et de la mémoire – présente une activité ralentie tandis que le système thalamo-cortical est partiellement désactivé.
Mais qu’en est-il vraiment du risque lié au réveil d’un somnambule ? Examinons la question plus en détail.
Risques et réalités : faut-il réveiller un somnambule ?
Les dangers du réveil d’un somnambule
Contrairement à une idée reçue, il n’y a pas de danger intrinsèque à réveiller un somnambule. Cependant, cela peut s’avérer difficile en raison de l’état de sommeil profond dans lequel se trouve la personne. De plus, le réveil brusque peut provoquer une grande confusion et potentiellement engendrer des comportements agressifs.
Et alors, quelles précautions prendre lorsqu’on décide de réveiller un somnambule ?
Protocoles et précautions pour réveiller un somnambule
Manœuvres douces pour interrompre le sommeil
Afin d’éviter toute situation pouvant créer stress ou panique chez le sujet, il est conseillé d’adopter une approche douce pour le ramener à son lit sans chercher à le réveiller.
Il est tout autant crucial d’aborder les stratégies permettant de gérer au quotidien les crises de somnambulisme.
Gestion des crises de somnambulisme au quotidien
Mesures préventives et environnement sécurisé
Cela implique entre autres la mise en place d’un environnement sûr afin de minimiser les risques (portes fermées à clé, éloignement des objets tranchants).
Pour finir, il existe plusieurs thérapies pouvant aider les individus concernés par le somnambulisme.
Approches thérapeutiques et solutions pour les somnambules
Traitements médicamenteux et thérapies cognitivo-comportementales
Si le somnambulisme devient une source d’inquiétude ou perturbe significativement la vie quotidienne, des options thérapeutiques existent : un traitement médicamenteux peut être prescrit pour réduire la fréquence des épisodes, tandis que des thérapies cognitivo-comportementales pourront aider à gérer le stress ou l’anxiété associés au trouble.
L’exploration du monde du somnambulisme nous amène donc à une compréhension plus profonde de ce trouble du sommeil. Malgré ses aspects parfois effrayants, il importe de retenir que le somnambulisme n’est pas dangereux en soi. Il nécessite toutefois une attention particulière afin d’assurer la sécurité du sujet et son bien-être au quotidien.
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