The Last Wave
de Peter Weir
Avec Richard Chamberlain, Olivia Hamnett, David Gulpilil, Frederick Parslow, Vivean Gray
Australie – 1977 – 1h46
Rating:
Un avocat spécialisé en droit des sociétés à Sidney doit défendre cinq aborigènes ayant tués l’un des leurs. Il découvre qu’il s’agit la d’un meurtre rituel en lien avec des phénomènes météorologiques, et annonciateur d’un événement sans précédent.
Après le succès de Pique-nique à Hanging Rock, l’excellent Peter Weir s’est vu attribué un budget un peu plus important pour tourner son film le plus étrange, « The Last Wave ». Porté par Richard Chamberlain, le film est également interprété par de véritables aborigènes, sous couvert d’une fondation tribale veillant à ce que ses secrets et coutumes soient respéctés.
The Last Wave est un de ses films ancré dans un univers réaliste, et dont le surnaturel fait irruption de façon savament dosé. Dans le même genre on citera La Neuvième Porte de Polanski et Angel Heart de Alan Parker, eux aussi traitant des sociétés secrètes sous couvert de mysticisme.
Et en fond la place des natifs Australiens, habitués à une société blanche qui les a progressivement changés. Point de clichés pourtant, puisque le film décrit assez bien le respect des Australiens vis à vis de la culture des indigènes. Les jurys par exemple, se montrent relativement compréhénsif devant un meurtre rituel, même si ce dernier semble improbable dans une ville comme Sidney.
En dehors de ces considérations ethniques, Weir affiche quelques brillantes idée de mise en scène totalement atypiques, ainsi qu’une ambiance aussi onirique que crépusculaire. Et si le film se paye quelques longueurs, c’est surtout la fin qui apparaît comme un petit ratage. Malgré des dernières images brillantes, de l’aveu de Weir ce dernier n’a à l’époque pas réussi à finir son film, et aurait même voulu ajouter un chapitre en plus.
L’originalité et la richesse de l’histoire en font pourtant une vraie réussite, au même titre que Le Cercle Infernal passé à Avoriaz la même année. Deux films oubliés et pourtant pas piqués des vers !
Laisser un commentaire