Hush
de Mike Flanagan
avec Kate Siegel, John Gallagher Jr, Michael Trucco, Samantha Sloyan, Emma Graves
Etats-Unis – 2016 – 1h27
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Vivant seule dans une maison isolée, Maddie, une brillante auteure de polars, devenue sourde et muette à l’adolescence, se retrouve traquée par un psychopathe rôdant dans les bois alentours et bien décidé à rentrer pour l’assassiner.
Tourné en 18 jours et co-écrit par le réalisateur Mike Flanagan (Oculus) et sa femme /actrice principale Kate Siegel, Hush est encore un exemple remarquable de l’efficacité de la méthode Blumhouse. Avec pas moins de dix films prévus cette année, l’écurie de l’Oncle Blumie peut se targuer d’avoir un nouveau poulain à inscrire à son palmarès. Ayant déjà fait ses preuves sur le très fréquentable Insidious-like Oculus, aussi produit par Blum, Flanagan confirme les qualités que l’on lui supposait avec ce Hush, sorti directement sur Netflix.
Maîtrisant davantage son écriture et sa réalisation, le réalisateur use de toutes les possibilités inhérentes aux particularités de son héroïne, notamment son handicap, lui permettant de jouer sur le son, sur ce qu’entend le spectateur et que son héroïne ne peut entendre. Jouant également sur les codes inhérents au Home Invasion, Flanagan s’amuse avec l’anticipation du spectateur et sa connaissance du genre, pour mieux surprendre. Et ça fonctionne d’un bout à l’autre du film.
Avec le succès de The Purge et autres You’re Next ces dernières années, on peut dire que le sous-genre du Home Invasion a le vent en poupe. Et dans l’ensemble, c’est plutôt une réussite, l’aspect low budget inhérent au genre (facilité par l’unité de lieu et temps notamment) faisant la joie de tout cinéaste en herbe, amateur de défi technique. Hush ne déroge pas à la règle, confirmant même au passage que Flanagan a tout du poulain brillant que Oculus laissait supposer. Et permet une nouvelle fois à Jason Blum d’ajouter un nouvelle réussite à son tableau de chasse.
Lullaby Firefly
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