Man of steel
De Zack Snyder
Avec Henry Cavill, Michael Shannon, Russel Crowe, Kevin Costner, Amy Adams, Diane Lane
Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne – 2013 – 2h20
Rating:
Krypton, planète lointaine à l’espèce brillamment et excellemment évoluée de 100 000 ans de civilisation. Krypton, planète aux abois aux ressources naturelles épuisées, à la destruction prochaine. Mais Jor-El, scientifique, garde espoir, et cet espoir… Est son fils, Kal-El. Pour être sauvé de la fin imminente de Krypton, le nourrisson est envoyé sur Terre, dans le Kansas…
Zack Snyder est un réalisateur à débat à Celluloïdz, certains adhèrent à son style d’autres non, comme moi. Mais de cette plus ou moins prise en main par Christopher Nolan, qui est à la production et aussi au scénario, il y a un défi intéressant. En effet, l’anglais posant moins débat que le californien, s’est occupé de la trilogie de l’homme chauve-souris avec un traitement nouveau du super-héros (déjà évoqué sur Celluloïdz). Si cela concerne un super héros nocturne, Zack Snyder se voit confier l’opposé : un super héros diurne, solaire et rayonnant, d’ailleurs il tire ses facultés des rayons du soleil. Il est rejoué aussi la figure double du père, quand Bruce Wayne avait des bons contacts avec son père puis avec Alfred, Henry Cavill se retrouve avec Papa Russel Crowe et Papa Kevin Costner, rien que ça !! Quand l’australien apprend à jouer la bienveillance l’américain rappelle qu’il est un bon acteur.
Et de ce postulat, le récit se révèle complexe, en même temps c’est la formule Nolan. Oui, une partie d’exposition assez longue, on apprend ce qu’était Krypton, des flashbacks rappelant que Superman est la figure du juif errant (notamment la mort de Jonathan Kent ou le périple de Clark à travers le monde) sur l’enfance et l’adolescence du personnage principal, la découverte des pouvoirs et un méchant classe, Michael Shannon quoi, sont les éléments épiques ayant servi à Christopher Nolan et servent maintenant à Zack Snyder, ce qui lui manquait cruellement. Car de ses scènes d’action époustouflantes, je reconnais le talent technique du californien, il y a très peu d’émotions et de sophistications dans l’ambiance avant et après ses pyrotechnies, afin de donner une dimension de grandeur, c’est désormais chose faite. De plus, ce sixième long-métrage dépasse de loin, d’un point de vue esthétique, le combat cultissime entre Neo et Mr Smith dans Matrix Revolutions et de même le combat de fin de Crazy Kung-Fu. On peut alors affirmer, aujourd’hui, pouvoir mettre en scène au cinéma des scènes de combat digne d’anime de renom comme Dragon Ball Z, ce qui est une marque de complexité, de la baston lisible de grande ampleur. E la dernière marque est bien sûr le dilemme proposé au héros, choisir entre les siens ou les humains qui l’ont plus ou moins adopté, de là… Superman peut-il tuer?
Man of steel ouvre les festivités pour l’été, sans avoir fait du mec à collant bleu rouge un boyscout, nous fait oublier le très moyen Sucker Punch et peut nous faire rêver à un possible projet Justice League
Hamburger Pimp
Si le film reste plutôt bon pour un blockbuster, et presque très bon pour un superman, héros qui souffre, et plonge régulièrement dans le ridicule des qu’on le couche sur la pellicule. Il n’es reste pas moins le plus mauvais Film de Zack. (sans doute l’influence de Nolan)
Sucker Punch était personnel et confus mais avait quelque chose d’unique, et il arrivait après le très bon 300 et le génial Watchmen. Puis Superman, déjà rien que le perso est trop lourd, trop souvent porté à l’écran… bref on pouvait déjà avoir des doutes.
Mais il y a une idée, après quelques minutes du film(ou un peu plus), on s’aperçoit que la donne à changé, Clark Kent a disparu laissant la place au seul Superman. Au ciné, et à la TV cela n’avait jamais été fait. Une raison pour se réjouir, mais une raison qui ne tiendra pas jusqu’au bout. Le combat entre les gentils aliens et les méchants aliens véhicule plus de niaiserie que l’ensemble des saisons de Berverly Hills. Un coup à manger un pop corn de travers en gloussant.
La réalité c’est que Superman n’est pas adaptable, ce personnage ne peut pas avoir d’ennemi, trop proche du divin, un divin patriote(« J’ai grandi au Kansas, plus Ricains que moi tu meurs »)… faudrait pas qu’il aille nourrir quelques africains, faut pas déconner non plus.
Le plus inquiétant c’est que Zack risque de continuer sur ce projet, avec superman la suite et la Justice League… pitié viré le avant qu’il nous fasse un truc comme avant, quand on lui crachait dessus alors qu’il faisait de supers films… siouplé !!
Superman et Batman, faut vraiment avoir peur de rien, si le premier éternue, le second meurt, mais bon, ok, faut bien que quelqu’un prépare le café.
Très mauvaise formule de dire que tel livre, histoire ou perso n’est pas adaptable. Faut plutôt voir ça comme un défi, qu’arrive bien à faire Snyder