Harry Potter and the Deadly Hallows – Part 2
De David Yates
Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Ralph Fiennes, Michael Gambon, Alan Rickman et Helena Bonham Carter
Etats-Unis/Royaume-Uni – 2011 – 2h10
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Le monde pourrait se diviser en trois catégories : ceux qui ont lu les sept volets de la saga Harry Potter, ceux qui se sont contentés de voir les films et ceux qui n’en ont rien à foutre. Pour ceux qui font partie de la deuxième catégorie, il faut s’accrocher pour arriver à compenser les gros blancs dans le récit de la saga, notamment sur ce qui se déroule à Poudlard depuis la mort de Dumbledore (sixième volet). Si l’on passe outre ces raccourcis que seuls les fans purs et durs du sorcier binoclard pourront compenser, le dernier et ultime volet d’Harry Potter est un concentré de deux heures d’action fantastique bien parti pour clôturer honorablement la série.
Nous retrouvons donc Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley dans leur quête des Horcruxes, ces trois objets magiques qui renferment des parties de l’âme de Voldemort et que les trois adolescents doivent détruire (si vous ne voyez pas de quoi je parle, c’est que vous faites partie de la troisième catégorie dont j’ai parlé plus haut et je m’étonne que vous soyez encore en train de lire ces lignes). Après un détour chez Gringotts, la banque des sorciers tenue par les gobelins, le trio doit partir pour Poudlard (désormais dirigé par Severus Rogue) afin de retrouver le deuxième Horcruxe. Mais Voldemort, qui est loin d’être con, devine ce que trame Harry Potter et lance son armée de sorciers sur l’école de magie.
Bon, ce que je raconte, ça fait déjà quatre ans que les lecteurs fanatiques de J.K. Rowling le savent, tout comme les révélations fracassantes de Severus Rogue, le plan alambiqué de Dumbledore pour contrer Voldemort et le destin tragique auquel est censé être voué Harry Potter. Qui dit dernier volet dit également résolution des intrigues secondaires. Et comme dans la saga, il y a une flopée de personnages secondaires, cette deuxième partie des Reliques de la Mort part dans tous les sens. Si bien qu’il y en a qui peuvent mourir que ça nous en touche une sans faire bouger l’autre.
Si on est loin d’avoir la même chair de poule que dans Le Retour du Roi, cette conclusion confirme cependant tout le savoir faire de David Yates sur une franchise qui partait en vrille et qu’il a su remettre sur les rails en donnant une homogénéité qui manquait cruellement sur les quatre premiers volets. On peut donc dire que la saga Harry Potter se termine bien mieux qu’elle n’a commencé. Et ça, c’est suffisamment important pour être signalé.
The Vug
The Vug… Tu confonds tout ! Des Horcruxes il n’y en a pas 3 mais 7 ou 8 (chaque fois que j’essaye de compter j’ai l’impression qu’il m’en manque un, c’est comme avec les 7 nains ou les 7 péchés capitaux…). Les objects magiques qui sont bien au nombre de 3 sont les reliques de la mort : la pierre de résurection (à ne pas confondre avec la pierre philosophale), la cape d’invisibilité (gégé !) et la baguette de sureau. Ces reliques font de celui qui les possederait le maître de la mort !!!
Et oui, tu est tombé sur un être (suprème) de la 1ère catégorie !
Sinon j’ai trouvé le dernier volet bien rythmé mais t’as raison, les morts peuvent s’enchainer et on s’en bat : quand c’est la guerre c’est la guerre !
Bémol certain : le manque cruel de l’humour qui fait l’intérêt de la saga. De fait l’épilogue est raté…
Mais en ça, ça ne diffère pas du Retour du Roi où les 30 dernières minutes servent à rien !
Tout s’achève… et, même si ça m’arrache la gueule de le dire, il était temps !
Visiblement je suis loin de maitriser pas toutes les subtilités du monde de JK Rowling 🙂 Bon j’avoue, à la base je faisais partie de la troisième catégorie… En tout cas, merci pour tes précisions sur les Horcruxes. Ca rendra à César… les… heu… les Horcruxes qui lui appartiennent !
Je sais que je suis complètement en dehors de l’actualité, mais je viens tout juste de voir Harry Potter. J’ai attendu que ça se calme un peu pour y aller (et encore on était au premier rang dans une salle comble 20 minutes avant le début du film). Faisant partie de la 1ère catégorie, je dois dire que l’intérêt des films est surtout de prolonger un peu le plaisir ressenti à la lecture des livres. Ne voir que les films a peu d’intérêt en soi, dans la mesure où l’on perd tout les détails qui font toute la richesse des livres (l’histoire en soi reste un peu simplette: l’amour est plus fort que le mal…). Un conseil donc: lire les livres et combler un peu la frustration d’avoir déjà fini la saga en regardant les films. Et un seul espoir pour finir: que Hollywood n’essaye pas de faire une suite…